Faut-il Afin de autant s’en inquieter ? Manque sur, disent les specialistes…
« Juliette a 9 ans et demi, raconte Stephanie, 42 annees, assistante commerciale en region parisienne. Je me suis separee de son pere aussi qu’elle n’avait qu’un mois et demi et il n’a jamais donne de l’ensemble de ses nouvelles… Aujourd’hui, j’ai le sentiment que la fille me vampirise. Elle instaure une relation de couple. Quand je discute avec ma s?ur, elle participe a la conversation comme une adulte, a la place d’aller jouer avec ses cousines ! Elle prend mes pulls, les renifle… Je n’ai gui?re envie de cette fusion. Ce n’est bon ni i sa place ni pour moi. »
Samia, 40 ans, attachee de presse, essaie depuis plusieurs mois d’effectuer saisir a son fils de 14 annees, Victor, que sa life privee… reste privee ! « il dit regulierement que je ne suis gui?re amoureuse de mon compagnon, explique-t-elle. A d’autres moments, il demande pourquoi nous ne nous marions jamais, il fait des commentaires et me procure le avis… Je me tue a lui repeter que mes ri?ves de femme et ma vie de mere paraissent 2 choses differentes bondage.com ! »
Depuis quelques semaines, Vickie, 38 ans, maman celibataire qui vit a Montpellier et collabore dans l’administration, a eu la surprise d’entendre le gamin de 10 ans lui dire : « Ne t’inquiete pas, maman, tant que je suis la, tu ne dangers rien… »
Aucun « vois ca avec ton pere ! »
On sait qu’elever un ou diverses enfants n’est jamais une sinecure. Meme a deux, c’est votre taf a plein moment, 1 parcours d’endurance qui se transforme parfois en saut d’obstacles mais qui demeure une course de relais. Pour les meres celibataires, l’affaire se corse. Dans l’optique de decrire le quotidien quotidienne des 1,5 a 2 millions de jeunes filles qui elevent seules leurs bambins, il faudra imaginer une sorte de triathlon ou le sprint le disputerait a votre trek a forts deniveles suivi d’une epreuve de kayak sur un fleuve dechaine.
Selon une enquete Ipsos de 2012, les mamans solos seront 52 % a avoir le sentiment de ne pouvoir compter que dans elles. Outre tout ce qu’il faut faire seule (les courses, le rangement, des repas, des lessives, des rendez-vous chez le medecin, les loisirs, la paperasse, la gestion des fins de mois difficiles), depuis une telle crainte de vivre en couple avec le enfant, colles serres. D’ailleurs, Vickie, Samia et Stephanie parlent, spontanement, de fusion. Difficile de faire autrement, souligne Pascal Anger, psychotherapeute. « du coup, l’enfant occupe dans le quotidien de sa mere solo une place preponderante. Il semble aussi le prisme au travers duquel se reflechit J’ai realite… Rares sont les parents solos qui peuvent continuer a mener une vie pour eux-memes sans avoir a sacrifier une partie de leur existence anterieure. » C’est vrai pour presque l’integralite des parents. Sauf que nos mamans celibataires ne vont pas pouvoir pas prononcer votre phrase qui sonne comme une formule magique aux oreilles de Samia : « Vois ca avec ton pere… »
« J’me suis meme surprise a affirmer que c’etait l’homme de ma vie ! »
Quand Cathy, 41 annees, artiste plasticienne, se retourne sur sa vie de que le fils est ne, elle s’etonne elle-meme : « C’est grand que nous sommes ensemble 24 heures sur 24. Je l’emmene a l’ecole, je vais le chercher et je fais aussi du tennis, du roller avec lui… regulii?rement, la maman te prend le relais mais, en six annees et demi, il n’a dormi que trois nuits d’affilee chez i§a. J’me suis meme surprise a affirmer que c’etait l’homme de ma vie ! » Ces enfants qui vivent en tete a tete avec leur maman ont quelques facons de se comporter. Ils font les protecteurs, tel le gamin de 14 ans de Sophie, dieteticienne : « Regulierement il me pose le sujet : « Ca va maman ? » Ca me trouble parce qu’a le age, je ne me demandais jamais comment mes parents allaient ! » on voit aussi ceux qui se prennent Afin de l’homme une maison. « le nombre de fois ou j’dois recadrer mon fils de 10 ans lorsqu’il me dit : « c’est nullement toi qui decides » ou di?s qu’il me demande de me depecher en levant les yeux au ciel », s’exclame Vickie.
Faire plus et mieux que les autres meres
Plusieurs psys parlent aussi de « l’enfant parentifie », Quand celui-ci est depossede de son role et de sa place d’enfant. Quelque peu trop adulte, legerement trop associe aux soucis des grands… et parfois pris dans un conflit de loyaute entre deux parents qui se disputent encore apres des annees de separation. « J’ai le sentiment que le fils est endoctrine par le pere, meme s’il le voit tres rarement, explique Violetta, 39 annees, editrice, maman de Gabriel, 8 annees. Cela revient a domicile en repetant nos reflexions nos plus machos de son pere… Mais j’avoue que Gabriel ne deteste que j’en dise du mal et je sais qu’il me defend quand son pere me critique. » Neanmoins, alors, faut-il imaginer ces enfants eleves par des meres celibataires remplissant dans quelques annees les cabinets de psys, ou, au pire, les hopitaux ? On en est loin, reellement loin aussi. « Ces jeunes filles solos subissent une pression extraordinaire, explique Pascal Anger. Suspectees de ne point savoir Realiser, elles se sentent elles-memes tenues d’effectuer plus et encore mieux que tous les autres parents. » Notre psychotherapeute reste categorique : « Malgre ces risques de fusion, on constate car les bambins des meres celibataires ne vont jamais plus mal que les autres. Le plus ardu, pour ces dames, c’est de reperer du temps pour elles. Neanmoins, leurs enfants s’en tirent tres beaucoup ! »