«C’est malheureux a penser, mais ca a fera du bien de taper»

«C’est malheureux a penser, mais ca a fera du bien de taper»

[Episode 3] Remontee contre sa collegue Marilyne Planche, Sophie Masala decide d’aller J’ai voir a le domicile pour vider son sac.

Temps de lecture: 11 min

Jean-Luc Masala avait vecu beaucoup des trucs avec sa femme Sophie, mais jamais rien de tel. De son balcon, il observe les neons de l’hotel de region brillant au loin. Il se gravite vers Bastien*: «Tu vois, gamin, un tsunami va arriver sur nous, passer au-dessus et tout emporter.»

Notre 26 mai 2016, Jean-Luc et Bastien attendaient Sophie. Elle etait montee a Paris pour une reunion consequente au siege de l’Agefiph: les delegations de Toulouse et de Montpellier devaient fusionner, ainsi, dans ce cadre, Sophie allait avoir environ responsabilites. Son avion de renvoi avait du atterrir. C’etait deja le car du souper.

Les enqueteurs avaient frappe a Notre a. Ils avaient montre un carte a Jean-Luc et Bastien, les avaient informes que Sophie est placee en vais garder a vue pour homicide volontaire et avaient commence a examiner l’appartement.

«C’est une blague, c’est une camera cachee», s’etait exclame Jean-Luc, mais des policiers lui avaient intime l’ordre de rester dans le salon avec le gamin pendant qu’ils fouillaient. Prochainement, Jean-Luc verrait bien des cameras: celles des chaines de television.

«C’est inadmissible»

J’ai capitaine de police Nathalie Freund observe Sophie Masala, assise devant celle-ci. Derriere les fenetres du commissariat, la nuit est tombee depuis un moment.

Un instant, Sophie s’arrete de parler. Elle tire un mouchoir en papier de la boite posee via le travail. Quelque chose, dans le attitude, frappe la capitaine Freund et ses collegues: «Elle oscille entre pleurs et comportement agressif envers la victime.»

«Tout a commence avec un vol des tickets restaurants.»

Sophie Masala ne s’est nullement rendue au siege de l’Agefiph a Paris pour une reunion importante; il n’y a jamais eu de projet de fusion entre nos delegations de Toulouse ainsi que Montpellier. Si Jean-Luc, le mari de Sophie, ne le sait toujours pas, les enqueteurs, eux, seront deja au courant.

Au cadre d’la procedure Afin de disparition inquietante, ils ont auditionne les collegues de Marilyne a Toulouse. Selon Mathieu, «tout a commence via un vol des tickets restaurants».

Un mois plus tot, Olivier, l’autre collegue de Marilyne, te prend place a le travail. Sur le ordinateur, 1 calendrier affiche la date du 29 avril 2016. Marilyne Planche est en arret maladie voili  une dizaine de jours, apres avoir subi une operation a l’?il gauche.

Olivier entend des bruits au couloir. Mes employes de l’Agefiph viennent de receptionner leur carnet de tickets restaurants pour le mois de mai, ainsi, Divers d’entre eux –trois, pour etre precis– ont remarque une chose etrange: le soir ticket de un chequier, de la valeur de 8,95 euros, a disparu. Olivier regarde le sien: le soir ticket a ete arrache. Sophie se plaint celle-ci aussi d’avoir recu votre carnet avec 1 ticket resto manquant. Le nombre de tickets resto voles s’eleve donc a 5.

Pour Olivier, delegue du personnel, «c’est inadmissible». Deux mois auparavant, une collegue a deja ete licenciee pour avoir tente de detourner des fonds de l’Agefiph. C’est pour la remplacer que Sophie, aussi en CDD a l’Agefiph de Montpellier, s’etait surpris proposer 1 CDI en novembre 2015.

«Faut avoir une force mentale pour faire ca. Et a mon tour.»

Le lendemain, mercredi 18 mai 2016, indique le rapport de l’expert en informatique, Sophie cherche concernant Google «archimede Afin de des nuls», puis «Marilyne Planche copains d’avant».

Un enqueteur, collegue en capitaine Freund, pose enfin ses notes. Il secoue la tete et conclut: «C’est une affaire atypique, franchement…» Notre bouche entrouverte, il souffle, presque pour lui-meme: «Faut avoir une force mentale pour faire ca. Et a mon tour.»

Lors de sa premiere comparution face a la juge d’instruction, Sophie Masala avance: http://datingmentor.org/fr/ohlala-review «J’etais en colere. Si je n’avais pas eu de colere, je n’y serais gui?re arrivee.» «Ma life etait foutue, bien partait en pii?ces. Il fallait que je lui rende la pareille», reconnait-elle.

A la ligne suivante du proces-verbal, on peut lire: «Mentionnons que madame Masala hurle.»

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