Parfois, il suffira d’un declic psy pour ecraser sa propre cigarette au sein d’ un cendrier.
A l’occasion du #MoisSansTabac qui debute en novembre, certain(e)s d’entre vous ont peut-etre choisi d’en finir une agreable fois pour toutes avec le tabac. Voici 5 temoignages inedits. Une histoire d’amour, une agreable ou une mauvaise nouvelle : decouvrez pourquoi, limite malgre eux, https://datingmentor.org/fr/christian-cafe-review/ ils ont range leur briquet dans leur poche. Definitivement.
« Une histoire de dingue »
Anne, 28 ans« Je fumais depuis des annees et j’etais capable de faire n’importe quoi pour tomber sur des clopes quand je n’en avais plus… Bref, totalement accro ! J’ai teste les chewing-gums a la nicotine, les patchs, le bouquin d’Allen Carr, et meme l’acupuncteur, mais rien n’y a fera. Jusqu’a ce jour, depuis un an, ou je demenage en vacances toute seule en Republique dominicaine. Je viens de me faire larguer, je suis dans une impasse dans mes ri?ves professionnelle, j’ai vraiment besoin de souffler. A peine arrivee a l’hotel, je vais boire 1 cocktail en boi®te, je croise le regard du barman et bam, coup de foudre ! Ca fait hyper cliche mais j’ai vecu une histoire de dingue avec lui : on a passe quelques jours a faire l’amour, un truc physique hyper fort, une sensualite de dingue. Cela ne fume jamais, et avec lui, je n’ai plus envie de fumer. A la fin des vacances, je l’ai laisse sur place. Mon addiction a Notre nicotine aussi. Je n’en reviens forcement gui?re ! »
« J’etais hyper stressee »
Caroline, 31 annees« Je partais a l’etranger concernant le article et quand je suis arrivee a l’aeroport, gui?re fort en avance, j’etais hyper stressee. J’dois avouer que j’ai une peur panique de l’avion. Je m’accorde donc une cigarette. J’ai cigarette qui va me calmer, me donner du courage, une derniere bouffee en attendant la prochaine… Sauf que j’en ai fume une, puis une deuxieme. Et que bien d’un coup, j’etais extremement en retard. J’ai commence a paniquer et a tourner en radis au sein d’ l’aeroport. Tellement d’ailleurs que j’ai rate mon avion… A cause d’une clope ! J’me suis dit que c’etait completement debile et je me suis rappelee beaucoup d’autres moments ou j’avais loupe des annonces importantes au article ou chez des amis, ou je n’etais jamais la, trop occupee a fumer. Ce pantalon le declic : je suis rentree i la maison et j’ai pris rendez-vous avec un tabacologue. Ca n’a nullement ete facile, mais cela fait maintenant un an que je ne fume plus. »
« Un test de grossesse positif »
Severine, 36 ans« Je fume depuis que je suis ado, votre paquet au minimum par jour. Je n’ai jamais vraiment essaye d’arreter. Enfin, j’avais toujours une agreable raison de ne point le faire : peur de grossir, d’etre d’une humeur de chien, de devoir boycotter le cafe et les aperos entre copains, etc. Je me disais que j’avais moyen. A l’epoque, je vivais avec mon copain, fumeur lui aussi. J’suis tombee enceinte, ce n’etait pas vraiment prevu. Neanmoins, des que j’ai surpris le test de grossesse i?tre positif, j’ai su au fond de moi que je ne fumerais plus. Pourtant, j’avais une bonne raison qui de m’en griller une : une telle nouvelle inattendue et le stress que ca provoquait en moi. Mais c’etait une evidence pour moi : je ne voulais pas gacher la periode qui allait suivre. J’ai jete notre paquet a la poubelle et je ne l’ai jamais regrette. »
« C’est moi ou elle »
Samia, 23 ans« au moment oi? j’ai rencontre Tophe, je fumais deja comme un pompier. Lui etait un antitabac, un bon. Lorsqu’il est venu s’installer i la maison, je fumais dans l’appart, mais je m’interdisais de le faire au lit. Et j’allumais des bougies, faisais gaffe aux cendriers qui debordaient… Puis, au fil de mois, Tophe m’a mis une veritable pression : des que j’allumais une cigarette, meme a la fenetre, il me prenait la tronche. Ca devenait invivable, j’avais l’impression de ne plus etre chez moi. J’essayais de lui expliquer que c’etait une dependance, que je n’allais gui?re arreter tel ca du jour au lendemain mais je parlais a un mur. Un soir, on s’est retourne la tronche comme pas. Et c’est la qu’il m’a balance : « Maintenant, tu vas devoir opter pour : votre va i?tre moi ou ta clope ! » Et Il semble parti. J’ai passe quinze journees a pleurer… il manquait beaucoup. Ce pantalon le declic : j’ai arrete de fumer. Et aujourd’hui, on reste forcement ensemble ! »
« Tu fumes forcement ? »
Aurelie, 34 annees« Mon pere vit a l’etranger et je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis bien trois ans. Au hasard d’une conversation, on me demande ou j’habite nee et tout d’un coup, j’imagine a lui : qu’est-ce qu’il devient ? Quelques semaines passent puis je lui telephone. Il m’explique aussi qu’il est a Marseille depuis six mois. Je ne m’attends nullement a ca ! Et surtout, pourquoi il ne m’a jamais prevenue ? « J’me fais soigner », retorque-t-il. « Tu as quoi ? », je lui demande. « Un cancer. Tu fumes forcement ? », m’interroge-t-il. Avant d’ajouter : « Tu sais, ca n’arrive jamais qu’aux autres. » J’ai raccroche, sous le choc. Le jour meme, j’allais le voir a l’hopital. En sortant de sa chambre, j’ai machinalement sorti mon paquet de cigarettes du sac et je l’ai vite range. Depuis, je n’ai nullement refume. »